Guy Ropartz
Joseph-Guy Ropartz est né à Guingamp et mort à Lanloup dans les Côtes d’Armor (1865-1955). Il suit la même voie que son père, Sigismond Ropartz, avocat à Guingamp, en étudiant d’abord le droit à Rennes. Mais parallèlement à ses études au barreau de Paris, il entre en 1885 au Conservatoire de Paris dans la classe de composition de Dubois, puis de Massenet où il se lie, entre autres, avec le jeune Georges Enesco qu’il délaisse dès 1886 pour celle d’orgue de César Franck. Le Chant de la cloche de Vincent d’Indy est pour lui une révélation.
Il sera par la suite directeur du conservatoire de Nancy (à l’époque École nationale succursale du Conservatoire de Paris) de 1894 à 1919, où il crée les classes d’alto en 1894, de trompette en 1895, de harpe et d’orgue en 1897, puis de trombone en 1900. Il instaure également la saison de concerts symphoniques avec le tout jeune Orchestre du Conservatoire, ancêtre de l’Orchestre symphonique et lyrique de Nancy. En 1898, il devient membre de l’Union régionaliste bretonne .
Il est ensuite directeur du conservatoire de Strasbourg de 1919 à 1929, assure la direction de l’Orchestre philharmonique de Strasbourg et influence considérablement de jeunes étudiants comme Charles Munch. Élu en 1949 membre de l’Académie des beaux-arts, il succède à Georges Hüe au fauteuil V.
Il prend sa retraite en 1929 et se retire dans son château de Lanloup (Côtes-d’Armor), où il continue de composer.
Celtique dans l’âme, Ropartz était bien le fils de ce pays « où les korrigans peuplent la lande et dansent, par les nuits lunaires autour des menhirs où les fées et les enchanteurs — Viviane et Merlin — ont pour domaine la forêt de Brocéliande, où les âmes des morts restés sans sépulture apparaissent toutes blanches au-dessus des flots de la baie des Trépassés ». Ces mots poétiques empruntés à l’auteur lui-même pour définir sa Bretagne natale définissent aussi parfaitement ses œuvres, dont l’une a précisément pour titre Le Pays. Au lendemain de la mort de Ropartz, René Dumesnil écrivait dans Le Monde : « Il y a chez Ropartz une science du folklore et de son utilisation juste qu’on admire ; mais plus souvent que l’emploi direct de motifs populaires c’est une inspiration puisée dans le terroir même qui nourrit l’œuvre, comme la sève les arbres. »
« La pensée de Ropartz a une triple source: la Bretagne, la mer, la foi religieuse. »
Cécile Marsaudon, alto
Cécile Marsaudon débute l’alto au CNR de Nancy dans la classe de Jean- François SCHMIDLET. Après l’obtention du Diplôme d’ Etudes Musicales, elle poursuit ses études CNR-CSP de Paris dans la classe de Tasso ADAMOPOULOS et Carole DAUPHIN avant d’intégrer le Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon où elle se perfectionne auprès de Tasso ADAMOPOULOS, Dominique MITON et Nicolas MOURET.
Titulaire du Diplôme National Supérieur de Musique mention TB depuis juin 2005, elle intègre alors la Hochschule de Vienne où elle reçoit l’enseignement de Siegfried FÜHRLINGER.
Membre du Gustav Mahler Jugend Orchester en 2006, elle travaille depuis dans différents orchestres dont l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy. Depuis 2011, elle est membre de l’Orchestre Pelléas sous la direction de Benjamin Lévy.
Jean-François Rouchon, baryton
Titulaire d’un doctorat de chant (Musique : Recherche et pratique), des masters de musique de chambre et pédagogie du Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon, Jean-François ROUCHON a étudié dans la classe de chant de Brian Parsons avant de travailler auprès du pianiste et chef d’orchestre Michel Tranchant. Dans le cadre du programme Erasmus, il a effectué un séjour d’études à la Guildhall school of music and drama de Londres. Enfin, il a suivi durant de nombreuses années l’enseignement du baryton allemand Udo Reinemann, notamment dans la classe d’interprétation du lied et de la mélodie au Conservatorium van Amsterdam.
C’est là qu’il a pu bénéficier des conseils de nombreux chanteurs et pianistes de tout premier plan : Hartmut Höll et Mitsuko Shirai, Sarah Walker, Wolfgang Holzmair, Helmut Deutsch, Françoise Pollet, Rudolph Jansen, Roger Vignoles, Maciej Pikulski…
Par la suite il a travaillé auprès du baryton Thomas Quasthoff.
Orientant très tôt ses activités de chanteur vers le répertoire de musique de chambre, il obtient le Prix de la mélodie française au concours européen de Mâcon et, en 2009, le 2ème Prix au Concours international lied et mélodie de Enschede (Pays-Bas).
Ses concerts et récitals l’emmènent dans de nombreuses salles et festivals en France, Allemagne, Belgique, Suisse, Espagne, Italie, Chine, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et au Japon, aux côtés des pianistes Jamal Moqadem, Billy Eidi, Michel Tranchant ou Noël Lee. Il se produit également en soliste avec orchestre, comme à la Folle journée de Nantes, où il interprète les Rückert-Lieder de Gustav Mahler. On a pu l’entendre sur France-Musique dans des émissions et concerts consacrés au lied et à la mélodie.
Sur la scène lyrique, il se spécialise dans les rôles mozartiens et dans l’opéra français (Ramiro dans L’Heure espagnole de Maurice Ravel, Le Mari dans Les Mamelles de Tirésias de Francis Poulenc…). Il chante à de nombreuses reprises le rôle-titre de Pelléas et Mélisande de Claude Debussy.
Passionné par l’enseignement artistique et la pédagogie vocale, Jean-François Rouchon enseigne le chant et la musique de chambre depuis plus d’une douzaine d’années dans les Conservatoires à rayonnement régional. Actuellement, il est professeur titulaire au CRR de Cergy-Pontoise en région parisienne, et professeur invité au CRR de Nantes.
Il donne également des masterclass en France et à l’étranger, notamment à l’Académie internationale d’été de Nice et au Japon.
Son travail de doctorat sur les mélodies de Charles Bordes a été récompensé en 2016 par le Prix du Mozarteum de France.
Audrey Perrin, harpe
Audrey Perrin a débuté la harpe avec Freddy Alberti puis s’est perfectionnée auprès de Bernard Andrès.
Après son prix au CNSM de Paris, elle intègre le CNSM de Lyon pour un cursus de perfectionnement dans la classe de Fabrice Pierre.
Elle intègre ensuite l’Orchestre Français des Jeunes, puis l’Académie de Verbier, ainsi que l’Orchestre des Jeunes Gustav Mahler qui lui permettront de travailler avec S.Ozawa, P.Boulez, M. Janowski, F. Weltzer Möst, I. Fisher.
Harpe solo de l’Orchestre Pasdeloup depuis 2002, elle a également joué au sein des formations suivantes : Orchestre National de FRANCE, Orchestre Philharmonique de Radio FRANCE, Opéra National de Paris, Orchestre de Chambre de Paris, Opéra de Lyon, Orchestre National de Lyon, Orchestre Philharmonique de Monte Carlo, Orchestre Philharmonique du Maroc, Orchestre de Bilbao, Orchestre de Lorraine, Deutsches Symphonie Orchester.
Titulaire du DE et du CA de harpe, elle enseigne au CMA Centre WA Mozart de Paris.
Chambriste, elle se produit régulièrement à Paris et dans les festivals.
Pauline Sabatier, mezzo soprano
Pauline Sabatier commence sa formation au sein de la « Maîtrise de l’Opéra de Lyon » et étudie parallèlement le piano et la danse contemporaine.
En 2002, elle intègre la classe de Gary Magby au sein de la Haute Ecole de Musique de Lausanne dont elle sort diplômée en 2007. Elle se perfectionne en « Master-Class » auprès de Christa Ludwig, Edda Moser, Alain Garichot, Françoise Pollet et Umberto Finazzi.
Pauline est lauréate des bourses Mosetti et Niccati-de-Luze.
Sélectionnée par l’Académie d’été de Verbier, elle y travaillera auprès de Thomas Quasthoff et Roger Vignoles.
En 2007, elle est invitée à intégrer l’Opéra-Studio de « l’Opéra National du Rhin » où on lui confie le rôle de Lazuli dans L’Étoile d’Emmanuel Chabrier.
Elle aura également l’occasion d’y aborder les rôles de Rosine, Mélisande, Concepcion, Béatrice, Chérubin ou Dorabella.
Parallèlement, le « Grand Théâtre de Genève » l’engage pour interpréter la Deuxième Dame de La Flûte Enchantée. Elle chante également Gontran dans Une Éducation Manquée d’Emmanuel Chabrier au « Théâtre de Caen », et se produit en récital en Suisse, République Tchèque et Croatie avec l’ensemble Paul Klee ; en France, Tunisie (Festival de Carthage) et Espagne (Auditorium National de Madrid).
En 2009, l’ADAMI décerne à Pauline Sabatier le prix « Révélation Jeune Artiste Lyrique » et en 2010 elle remporte le second prix du concours de chant de Béziers.
Pauline Sabatier est sollicitée aussi bien dans le domaine de l’opéra, que du récital avec orchestre ou de l’oratorio.
On l’entend dans les parties d’alto du Requiem de Mozart, de Soprano II de la Grande Messe en ut (Opéra de Tokyo, Alte Oper Francfort…), d’alto de La Passion selon Saint Mathieu, de soprano II du Magnificat et de la Messe en si mineur de J.S. Bach (Philharmonie de Cracovie, MC2 Grenoble, Halle aux Grains de Toulouse…) ou de mezzo dans le Requiem de Duruflé (Victoria Hall – Genève).
Elle incarne sur scène les rôles de : La Comtesse Ceprano dans Rigoletto de Verdi (Opéra de Lausanne), Myrtale dans Thaïs de Massenet (Opéra de Tours), La Confidente dans Elektra de Strauss et Cherubin dans Les Noces de Figaro de Mozart (Opéra National de Montpellier), Rôle n°2 dans Transformations de Conrad Susa (Opéra de Lausanne), Lisetta dans Le Monde de la Lune de Haydn (Théâtre Mouffetard), Marianne dans La Chatte Métamorphosée en Femme d’Offenbach (Auditorium du Musée d’Orsay), Foreign Singer / Hat Lady dans Postcard from Morocco de Dominick Argento (Opéra de Lausanne), Lazuli dans L’Étoile d’Emmanuel Chabrier (Opéra de Limoges), Marc dans Le Martyre de Saint Sébastien de Debussy (Cité de la Musique, Bozar-Bruxelles, Arsenal de Metz), Flora dans La Traviata de Verdi (Opéra de Tours).
Pauline Sabatier a chanté notamment sous la baguette de Marc Minkowski, Michel Tabachnik, Paolo Arrivabeni, Gabrielle Ferro, Kaspar Zehnder, Jean-Yves Ossonce, Michael Schønwandt, Benjamin Levy et Emmanuel Joel-Hornak et a travaillé avec les metteurs en scène Elsa Rooke, Arnaud Bernard, Philippe Arlaud, Jean-Philippe Clarac, Olivier Deloeuil, François de Carpentries, Alexandra Lacroix, Nadinne Duffaut, Omar Porras et Jean-Paul Scarpitta.
http://www.paulinesabatier.com
Hélène Déchin, piano
Après avoir étudié le piano au Conservatoire du 6ème arrondissement de Paris dans la classe de Cyril Huvé, elle poursuit son cursus au CNM de Montreuil dans la classe d’Emmanuel Mercier puis au Conservatoire National de Région de Rueil-Malmaison, où elle obtient le Diplôme de Fin d’études à l’unanimité avec la mention « Très bien » ainsi que son Prix de Musique de Chambre dans la classe de Dominique Barbier (violoniste) et Michel Moraguès (flûtiste).
Admise en septembre 2009 au CeFEdeM (Centre de Formation des Enseignants de Musique) de Normandie, Hélène effectue la formation qui prépare au Diplôme d’ Etat de professeur de piano. Après avoir obtenu en juin 2011, le Diplôme d’état de piano, elle se voit confier un poste de professeur au CRC de Franconville (95) ainsi qu’au CRC de Courbevoie (92). Elle participe au Festival « Pentecôte en Berry » depuis sa création.
Partenaire d’Emmanuel Mercier avec lequel elle joue en duo, elle a participé à la création de Jeux de Vagues.
François Girard, violoncelle
François Girard étudie le violoncelle auprès de Martine Bailly, de Xavier Gagnepain et de Jean Deplace au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon où il obtient en 2001 son diplôme avec mention très bien décernée à l’unanimité du jury et effectue un cycle de perfectionnement instrumental. Il bénéficie également lors de festivals et de master-classes, des conseils de Frans Helmerson, Arto Noras, Lluis Claret, Gustav Rivinius et Wolfgang Boettcher.
Invité au sein du Gustav Mahler Jugendorchester et du Mahler Chamber Orchestra, il joue sous la direction de Claudio Abbado, Pierre Boulez, Ivan Fisher, Mariss Jansons et Seiji Ozawa. Il se produit en soliste avec orchestre, notamment avec l’Orchestre National de Lyon et l’Orchestre de Bretagne. Membre de plusieurs formations de musique de chambre, dont l’Ensemble Anamorphose, l’Ensemble Utopik et l’Orchestre de chambre Pelléas, il est notamment invité aux Midis musicaux du Châtelet, aux Folles Journées de Nantes, au Festival International d’Aix-en-Provence et au KKL de Lucerne. Il collabore par ailleurs avec la troupe théâtrale les Compagnons de jeu et la metteuse en scène Julie Brochen.
François Girard est professeur de violoncelle au Conservatoire à Rayonnement régional de Nantes et au Pôle d’enseignement supérieur –Le Pont supérieur– à Rennes.
Emmanuel Mercier, piano
Emmanuel MERCIER entre à 14 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il obtient quatre premiers prix de piano, musique de chambre, harmonie et contrepoint.
Après plusieurs stages de perfectionnement auprès d’Evgeny Malinin (Professeur au conservatoire Tchaïkovski de Moscou) et une année passée à Banff (Canada) auprès de professeurs tels que Gyorgy Sebök, Menahem Pressler, il remporte plusieurs récompenses lors de concours internationaux.
Il se produit depuis en récitals de piano et en diverses formations de chambre en France et à l’étranger.
Il a joué avec orchestre (Orchestre National du Capitole de Toulouse dirigé par Michel Plasson, Ensemble Orchestral de Paris dirigé par Jean-Jacques Kantorow, sous la direction de Luciano Berio au Canada…) et enregistré plusieurs fois pour Radio France et pour la Cartoucherie de Vincennes.
Il enseigne dès 1987 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris en tant que professeur – assistant, successivement de Gabriel Tacchino, Alain Planès, Brigitte Engerer, et Claire Désert.
Il enseigne également au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris depuis 1993.
En 2017, il participe à la création du festival Jeux de Vagues dont il devient le directeur artistique.