Emilie Callesen, violon

Emilie Callesen, violoniste, est née en 1994 dans la région du Jutland au Danemark. Elle est titulaire d’un Master en violon classique du Conservatoire royal danois de Copenhague. Elle a effectué sa dernière année d’études dans le cadre d’Erasmus au CNSMdp dans la classe de. Ami Flammer, assisté par Frédéric Laroque (violoniste solo de l’Opéra de Paris). Passionnée par la musique de chambre, elle se produit dans plusieurs festivals et concerts au Danemark et en France tels que : Les Nouvelles Saisons avec  Thomas Lefort, Jeremy Génet et Jean-Baptiste Doulcet, Les Journées de Pont Ar Gler, à la Fondation Danoise…

Noé Natorp, violoncelle

Noé Natorp, violoncelliste, entre au CNSM de Paris à l’âge de 16 ans dans la classe de Philippe Müller. En 2013, il intègre la classe de musique de chambre de Claire Désert et la classe du Trio Wanderer au CRR de Paris avec le pianiste Jean-Baptiste Doulcet. Ils remportent un 3e prix au concours international de duo de Suède et un second prix au concours de musique de chambre de la FNAPEC, qui leur vaut la bourse de l’Académie des Beaux-Arts. Il est membre du trio Fauré avec lequel il remporte le 1er prix du concours international Giorgio Cambissa en mai 2016. Il se perfectionne avec Gary Hoffman, Franz Helmerson, Arto Noras, et en musique de chambre avec Emmanuel Strausser, Christian Ivaldi, Marc Coppey,  et des membres des quatuors Talich, Ysaye et Ebene. En janvier 2013, Noé est nommé violoncelle solo de l’Orchestre des Pays de Savoie. Il est régulièrement   l’invité de l’orchestre National de Bordeaux, du Philharmonique de Berlin… Il se produit en sonate à l’émission Génération Jeunes Interprètes sur France Musique, ainsi que dans différents festivals en France dont Les Pianissimes, La Roque d’Anthéron ou Les Lisztomanias.

Noé joue un violoncelle de Günter Siefert offert par la fondation Williamsson.

Chloé Lucas, contrebasse

Chloé Lucas, contrebassiste, est diplômée d’un Master en contrebasse historique et violone au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.

Musicienne éclectique, elle se produit en formations réduites ainsi qu’au sein d’ensembles plus larges, spécialisés dans les répertoires sur instruments d’époque.

Membre active de l’ensemble Les Musiciens de Saint Julien dirigé par le flûtiste François Lazarevitch, elle se produit aussi régulièrement avec I Gemelli sous la direction artistique du ténor Emiliano Gonzalez-Toro, avec Le Poème Harmonique de Vincent Dumestre, Les Ambassadeurs – La Grande Écurie de Alexis Kossenko, Le Concert d’Astrée de Emmanuelle Haïm, Les Epopées de Stéphane Fuget ainsi qu’avec l’ensemble de Gaétan Jarry, Marguerite Louise. Elle travaille en parallèle avec l’Orchestre National de Montpellier, ou bien encore au sein du Centre de Musique de Chambre de Paris.

En juin 2019, son ensemble Cet Étrange Éclat est primé au Concours International de Musique Ancienne du Val de Loire, présidé par William Christie. En juillet 2021, elle remporte avec l’ensemble Castelkorn, le prestigieux Romanus Weichlein Preis, du Concours International HIF Biber en Autriche.

Clémence Danvy, soprano

Clémence Danvy débute son parcours musical par le piano avant de commencer le chant et d’intégrer le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris d’où elle sort diplômée d’un Master dans la classe d’Elène Golgevit. Elle complète sa formation par des masterclasses données notamment par Barbara Hannigan, Francis Perron, Ouri Bronchti… On a pu la voir sur scène dans le rôle d’Adèle (Die Fledermaus) sous la direction de Lucie Legay et dans la mise en scène de Nicola Raab, Gabrielle (La Vie Parisienne) parJean-François Rivest et Alain Gauthier, Phani (Les Indes Galantes) par Luc Beauséjour et Marie-Nathalie Lacoursière et Erasto (Giove in Argo) d’Antonio Lotti sous la direction de Léonardo García Alarcón. Sa tessiture de soprano lyrique lui permet d’aborder autant l’opéra, que l’oratorio ou encore le répertoire chambriste.

Jean-Baptiste Doulcet, piano

Jean-Baptiste Doulcet, pianiste, né à Paris en 1992, remporte en 2019 le 4e prix et le Prix du public du concours Marguerite-Long (présidé par Martha Argerich), ainsi que le Prix Modern Times du concours Clara Haskil 2019 (Président Christian Zacharias).

Considéré comme l’une des étoiles montantes du piano français à l’instar d’Alexandre Kantorow et Rémi Geniet (Classica Magazine), il sort son premier CD enregistré en live lors d’un récital Beethoven/Schumann ainsi que des improvisations (Les Spiriades, 2017). Un second disque autour de Schumann et Liszt est paru en 2022 chez Mirare.

Habitué des grandes salles Pleyel, Gaveau, Cortot, mais aussi des grands festivals La Roque d’Anthéron, La Folle Journée, les Lisztomanias, en France comme à l’étranger, Jean-Baptiste est reconnu pour sa personnalité pianistique tant en soliste qu’en chambriste, avec le Oistrakh String Quartet, Augustin Dumay, Alexandre Kantorow, Marc Coppey, le Quatuor Hermès, le Quatuor Arod…), mais aussi pour ses récitals d’improvisation.

Après avoir étudié au CNSM de Paris dans la classe de Claire Désert, puis en improvisation avec Thierry Escaich et Jean-François Zygel, il travaille auprès de grands noms de la pédagogie du piano : Julia Mustonen-Dahlkvist, Dmitri Bashkirov, Hortense Cartier-Bresson, Epifanio Comis, Alexey Lebedev…

Il a écrit une vingtaine d’œuvres pour instruments solistes, musique de chambre ou musique d’ensemble. Le Gewandhaus lui a commandé un second Quatuor à cordes, créé en 2018 à Leipzig. La création de son Trio avec piano a lieu au Petit Palais de Paris. Sa Trilogie de la passion pour ensemble de 12 violoncelles d’après des poèmes de Goethe, est éditée chez Alfonce Productions.

Eve-Melody Salom, piano

Eve-Melody Salom débute ses études musicales en piano, en alto et en danse au Conservatoire de Dijon avant d’intégrer en 2015 le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris en piano dans la classe de Denis Pascal. Elle y obtient en 2020 son diplôme de Master.

Lauréate de plusieurs concours internationaux, elle remporte en 2020 le Prix au concours Yamaha Music Foundation of Europe en piano. Elle reçoit en 2019 le Prix Chantal Jacquet.

Eve-Melody est sélectionnée, en 2018, pour interpréter, au Ministère de la Culture, des œuvres de Claude Debussy lors du centenaire de la mort de ce dernier.

Elle s’est produite en soliste avec orchestre dans les concertos n°19 et 24 de Mozart, celui de Grieg, le 2e concerto de Chopin, le concerto de Schumann et le concerto en fa de Gershwin etc.

Sélectionnée en 2017 et 2018 pour participer à l’Académie Ravel, elle reçoit le prix Clubs service Rotary-Lions de Saint-Jean-de-Luz lui donnant l’opportunité de se produire au Festival Ravel ainsi que le prix jeunes talents du festival de l’Orangerie de Sceaux.

Parallèlement, en 2019, elle est admise dans la classe d’alto de Pierre-Henri Xuereb au CNSM de Paris. Après une Licence obtenue en 2022, elle intègre la classe de Jean Sulem, Marc Desmons et Odile Auboin en Master.

Soliste confirmée, elle est aussi chambriste passionnée en piano comme en alto. Elle a partagé

la scène avec des membres du Quatuor Belcea, Roland Pidoux, Manon Galy, David Moreau…

Eve-Melody est invitée à participer à plusieurs concerts en tant qu’altiste au sein de l’Orchestre des Lauréats du CNSMdp à la Philharmonie de Paris.

Elle joue de ses deux instruments dans divers festivals et concerts.

Depuis 2016, Eve-Melody est soutenue par les fonds de Tarrazi, la fondation Meyer, le Mécénat Musical Société Générale ainsi que la Fondation Williamson.

Jacqueline Bourgès-Maunoury, piano

Jacqueline Bourgès-Maunoury, musicienne rare et exigeante, a toujours privilégié la recherche musicale et sonore par une approche qui la différencie de bien des pianistes de sa génération. Après des débuts remarqués à l’âge de 13 ans au Théâtre des Champs-Elysées dans un concerto de Mozart, elle obtient avec les plus hautes distinctions la Licence de Concert de l’Ecole Normale de Musique de Paris et le Premier Prix de Virtuosité au Conservatoire de Genève.

Après avoir suivi diverses master-classes auprès de pianistes renommés, c’est avec Jean Fassina qu’elle va entreprendre, loin de la scène, un long travail s’appuyant sur la grande école de piano polonaise. Elle fait sa rentrée dans deux concertos de Bach, en remplacement de Maria Joao Pires, sous la direction de Claire Gibault, concerts suscitant l’enthousiasme unanime de la critique.

Remarquée par György Cziffra qui lui propose la première partie d’un de ses récitals, elle devient partenaire d’artistes tels que Jean-Pierre Wallez, Alain Marion, Guy Touvron, Olivier Charlier, Nicolas Dautricourt, Henri Demarquette, Susan Graham et depuis peu, Dame Felicity Lott avec qui elle partage régulièrement la scène. Elles ont créé ensemble plusieurs spectacles musicaux et littéraires, dont Hugo en mélodie, Un amour de Swann, Les jeux de l’amour et du hasard au temps des libertins avec Alain Carré, et, récemment, avec Lambert Wilson, Un amour énigmatique d’après la correspondance de I.Tourgueniev et P.Viardot.

Ses trois disques consacrés à Mendelssohn, Schumann, Chopin-Rachmaninov ont été vivement salués par la critique. Son dernier opus, Variations des cimes, consacré aux grandes variations de César Franck, Bach-Busoni, Brahms et Liszt, a reçu la mention spéciale Maestro de la revue Pianiste Magazine.

Marie-Christine Barrault, comédienne

Marie-Christine Barrault a joué dans plus de cinquante films, quarante téléfilms et quarante pièces de théâtre tout au long de sa carrière française et internationale. Encouragée par Maurice Béjart, et son oncle Jean-Louis Barrault elle débute sa carrière au théâtre après avoir étudié au Cours Simon puis au Conservatoire d’art dramatique au début des années 60. Ses deux mentors la dirigeront alternativement dans Le Silence et le Mensonge (Nathalie Sarraute) ou La Tentation de saint Antoine et Messe pour le temps présent (Maurice Béjart) en 1966 et 1967.

En 1969, elle apparaît au cinéma dans Ma nuit chez Maud d’Éric Rohmer. Réalisateur qu’elle retrouvera en 1972 dans L’Amour l’après-midi et en 1978 pour Perceval le Gallois. En 1975, elle tient le rôle principal de Cousin, Cousine aux côtés de Victor Lanoux et Guy Marchand : elle sera nommée à l’oscar de la meilleure actrice en 1977.

Dans les années 80, elle sera dirigée par Woody Allen (Stardust memories), Andrzej Wajda (Un amour en Allemagne), Manoel de Oliveira (Le Soulier de satin) ou encore Denys Arcand (Jésus de Montréal). Dans les deux décennies suivantes, elle tourne avec Pascal Thomas (La Dilettante, 1999) ou Christophe Honoré (Non ma fille, tu n’iras pas danser 2010).

Elle est cependant très active sur les planches, ajoutant à son répertoire des pièces de Tennessee Williams, Marguerite Duras ou encore Françoise Chandernagor. On la voit également beaucoup à la télévision où elle tourne notamment sous la direction de Roger Vadim. En 2014, elle effectue un retour remarqué sur petit écran dans la mini-série Jusqu’au dernier ainsi que dans Scènes de ménage.

Anne Queffélec, piano

Anne Queffélec, considérée comme l’une des grandes personnalités du piano d’aujourd’hui, jouit d’une notoriété internationale et d’un rayonnement exceptionnel sur la vie musicale.

Plébiscitée en Europe, au Japon, Hongkong, Canada, États-Unis… elle est l’invitée des plus grandes formations orchestrales sous la direction de chefs prestigieux.

Non contente de se produire régulièrement dans les festivals français tels que La Chaise-Dieu, Radio France Montpellier, Besançon, Bordeaux, Dijon, Anne Queffélec, on l’entendue à plusieurs reprises aux Proms de Londres, à Bath, Swansea, King’s Lynn, Cheltenham, Händel-Festspiele Göttingen…

À la scène comme pour ses enregistrements, Anne Queffélec cultive un répertoire éclectique. En témoigne sa riche discographie : une quarantaine d’enregistrements de Scarlatti, Schubert, Liszt, Chopin, Bach, Debussy, Fauré, Mendelssohn, Satie, l’œuvre intégrale de Ravel, Dutilleux, Mozart, Beethoven, Haendel, Haydn (Erato, Virgin Classics, Mirare).

Parmi ses dernières parutions, on peut compter l’album Satie & Compagnie (Mirare – 2013), Ombre et Lumière consacré à Domenico Scarlatti (Mirare – 2015) tous deux Diapason d’Or, Entrez dans la Danse (Mirare – 2017)…

Son enregistrement des 3 dernières sonates de Beethoven, paru en novembre 2022, a reçu un accueil médiatique enthousiaste.

Emmanuel Coppey, violon

Emmanuel Coppey, Né en 1999 à Paris, commence le violon à l’âge de quatre ans. Reçu à l’unanimité au concours d’entrée du Conservatoire de Paris à 14 ans, il étudie avec Svetlin Roussev et Philippe Graffin, et en sort diplômé d’un Master en 2019.

Lauréat des concours de Plock, Sofia et Rotary, il reçoit le Grand Prix de l’Académie Ravel en tant que chambriste et se produit dans plusieurs orchestres de jeunes.

Il a reçu le soutien de l’Adami et de la Fondation pour la Vocation ; est boursier de la Royal Academy qui lui prête un magnifique violon de Giovanni Francesco Pressenda.

En 2020, il crée le PYMS Quartet avec Nour Ayadi, piano, Paul Zientara, alto et Jaume Ferrer Moreno, violoncelle, avec lequel il explore le répertoire de quatuor avec piano. En tant que chambriste il se perfectionne aux côtés de Renaud Capuçon, Marc Coppey, Nicolas Baldeyrou.

Son répertoire s’étend de la musique baroque à la musique contemporaine et comprend toutes les Sonates et Partitas de Bach. En tant qu’arrangeur, il a également écrit une pièce de virtuosité sur l’Apprenti Sorcier de Dukas.

Emmanuel a été soutenu par la Royal Academy of Music, l’Adami, la Fondation de la Vocation et la fondation de la Banque Populaire.

Il joue un magnifique violon Deconet de 1754, issu de la collection Guttman