I Giardini
Pauline Buet / David Violi
Nommé aux Victoires de la Musique Classique 2021, I Giardini est un collectif d’artistes inspirés et généreux, réunis autour d’une sensibilité commune, d’une complicité rare et de la joie d’être ensemble sur scène.
Avec une exigence musicale de premier plan, ses deux cofondateurs et directeurs artistiques Pauline Buet, violoncelliste et David Violi, pianiste ont créé un espace de liberté et d’exploration autour d’un univers romantique unique, s’inspirant du passé, de Fauré et Bonis à Chausson, Poulenc ou Schumann, mais ancré dans le présent à travers des collaborations avec de grandes compositrices internationales comme l’américaine Caroline Shaw ou la franco-britannique Joséphine Stephenson.
Concerts, projets lyriques, danse, nouvelles formes de langages comme la réalité virtuelle… la musique est avant tout un échange permanent, attendu, entre eux et avec le public.
Depuis sa création, I Giardini s’est produit sur les scènes majeures, en France (Musée d’Orsay, Théâtre des Bouffes du Nord, Auditorium – Orchestre National de Lyon, Arsenal de Metz, Théâtre du Châtelet, Le Lieu Unique de Nantes, TAP Poitiers, Opéras de Lille, d’Avignon, de Montpellier ou de Bordeaux, etc.) et à l’international (Suisse, Verbier Festival – Belgique, La Monnaie de Munt – Canada, Salle Bourgie, Festival Classica – Chine, NCPA Beijing, Forbidden City Concert Hall, Shanghai Oriental art center – Allemagne, Beethovenfest, Heidelberg Frühling – Italie, Bologna Festival, Palazzetto Bru Zane dont ils sont un fidèle partenaire).
Leur derniers enregistrements (« Nuits » avec Véronique Gens & « Bleu » et « The Wheel » chez Alpha Classics) ont été salués par la critique (Diapason d’or de l’année 2020, Choc Classica, ffff Télérama, etc.).
Leur prochain album paraîtra chez Pentatone music en février 2025 autour de la musique d’Ernest Chausson.
La Caisse des Dépôts et Consignations est le grand mécène de I Giardini.
Violaine Despeyroux, alto
Violaine Despeyroux commence ses études musicales au CRR de Toulouse à l’âge de 5 ans auprès de Valérie Apparailly où elle obtient, en 2012, le 1er prix d’alto ainsi que celui de musique de chambre en quatuor à cordes.
La même année, elle est admise au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Jean Sulem.
Lauréate de plusieurs concours, elle remporte à l’âge de 16 ans le 1er prix du Concours National des Jeunes Altistes avec la mention spéciale de la meilleure interprétation de la « Sonate Rhapsodique » de Dimitri TCHESNOKOV. En 2014, elle reçoit le 2e Prix au Concours International d’alto “Cecil Aronowitz” avec le prix de la meilleure interprétation de J.-S. Bach.
Elle aborde tous les types de répertoires en soliste et en musique de chambre allant du J.-S. Bach à Tristan Murail.
Depuis septembre 2018, Violaine est artiste en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, sous la direction de Miguel da Silva.
Violaine Despeyroux joue un alto Charles Jacquot de 1863.
Sébastien Surel, violon
Sébastien Surel obtient les 1ers prix de violon et de musique de chambre du CNSM de Paris dans les classes de Sylvie Gazeau et Christian Ivaldi.
En 2004, il fonde le Trio Talweg, en compagnie de Eric-Maria Couturier et Romain Descharmes, avec lequel il est invité sur les scènes d’Europe et d’Asie.
En 2014 il crée le trio « Camara Pop » avec Vincent Segal et Tomás Gubitsch.
En 2018, il devient également le 1er violon du « Quatuor Ludwig ».
Sébastien Surel est titulaire du CA de violon depuis 2011 et enseigne le violon et la musique de chambre au CRR de Paris.
Parallèlement au violon, il a étudié l’harmonie, l’orchestration et la composition dès l’âge de 12 ans et a poursuivi ses études d’écriture à Paris avec Alain Margoni.
Ses aventures musicales le portent au-delà des frontières de la musique dite classique.
Passionné par la production musicale depuis l’adolescence, il est compositeur de musique à l’image.
Sébastien Surel joue un violon de Giuseppe Guadagnini de 1788.
Presse :
I Giardini est un partenaire sensible et respectueux. Opéra Magazine
Exquisite hour indeed. Presto Classical
Les Giardini, enjoués et piquants à souhait, un moment de grâce. Diapason d’Or de l’année 2020
Cocasse et débordant de charme. Voilà un disque délicieux, une friandise musicale à faire fondre par les oreilles les esprits les plus rétifs à l’univers du merveilleux. Télérama
La cohérence de l’interprétation, aérienne ; la texture musicale et un esprit romantique permanent sont les coutures qui assemblent ce patchwork de chambre pour adultes en mal de merveilleux. Libération
La tendresse de ses cordes, le galbe de ce piano, la tenue et la finesse de l’ensemble sont admirables. Un voyage en excellente compagnie. Classica
Ce récital de musique de chambre est touchant et drôle. On a le cœur qui se serre. Le Parisien
Une “heure exquise”. Presto Classical
Tout est mené avec brio et musicalité. Composher
La vitalité et la sensibilité alerte des membres de l’ensemble I Giardini. Les initiatives qui circulent d’un pupitre à l’autre, font merveille. Diapason

Membre de l’Opéra-Studio de l’Opéra National du Rhin de 2021 à 2023, nommée «Révélation Classique 2021» de l’ADAMI et diplômée d’un Master de chant du CNSMdP en 2019, Brenda Poupard se fait remarquer tant par son aisance scénique que par sa voix souple, guidée par une solide technique de chant. En 2017 elle est lauréate du Concours international de mélodie française de Toulouse en compagnie du pianiste Jean-Michel Kim, puis membre de la promotion 2019 de l’Académie de chant du Festival international d’Aix-en-Provence – elle y chante sous la direction de Raphaël Pichon et reçoit les conseils d’Edith Wiens et Marcelo Amaral; en 2020 elle obtient un 2e Prix au Concours international de Chant Baroque de Froville, puis est lauréate 2022-2023 de l’Académie de Lied et Mélodie d’Orsay-Royaumont. Elle réalise au sortir de ses études une tournée de récitals de mélodie française au Japon avec Jean-Michel Kim, chante le rôle de la Nymphe Iris (Coronis de Sebastián Durón) au Théâtre de Caen puis aux Opéras de Limoges et Rouen aux côtés du Poème Harmonique de Vincent Dumestre et participe avec ce même ensemble aux enregistrements DVD de Cadmus et Hermione de Lully (rôle de L’Amour et de Palès) et CD de Coronis (rôle d’Iris). Elle chante par la suite le rôle titre de L’Enfant et les sortilèges avec l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine, Simotchka (Le Premier Cercle de Gilbert Amy) à l’Opéra de Massy, Iris (Coronis ) à nouveau, au Teatro Real de Madrid, puis dans le cadre de l’Opéra-Studio de l’Opéra National du Rhin : Angelina dans une adaptation en français de La Cenerentola de Rossini, Orphée dans une adaptation d’Orphée et Eurydice de Gluck, l’Enfant (L’Enfant et les sortilèges ), Paquette (Candide) et la Cigogne (Les Rêveurs de la lune d’Howard Moody) ; au concert on l’entend aux côtés de la pianiste Anne Louise Bourion au Festival Les Musicales de Normandie, dans le programme Danza ! avec le Poème Harmonique et dans Les Vêpres de Monteverdi avec la Compagnie La Tempête.
La ville de Dinard peut s’enorgueillir de posséder la maison et la tombe de Judith Gautier, fille aînée du grand Théophile Gautier. Cependant Judith n’est pas seulement la fille de l’illustre écrivain, ni la pionnière (à 22 ans !) dans la traduction de poètes chinois, elle est aussi et peut-être surtout, celle qui va défendre la cause de Wagner, alors peu connu en France. En 1868, alors qu’elle n’a que 23 ans, elle a l’audace de faire publier quelques articles dithyrambiques sur le compositeur, qu’elle lui fait envoyer. Il s’ensuit une importante correspondance et très vite, dès l’année suivante, la visite à Richard Wagner, alors installé à Lucerne, qu’elle racontera en détail dans ses mémoires. Judith devient aussitôt la marraine de Siegfried Wagner, ce qui témoigne de la proximité et de la reconnaissance que Wagner éprouve pour elle. Propagandiste zélée du grand compositeur, elle apportera une contribution décisive à la wagnéromania française de la fin du XIXe siècle.
Judith Gautier n’est pas seulement la fille de l’illustre écrivain Théophile Gautier, elle sera une pionnière (à 22 ans !) dans la traduction de poètes chinois et, en cela, elle s’inscrira dans le mouvement orientaliste contemporain tant littéraire que musical.
« Judith, c’est son prénom. Judith, la fille de Théophile. Le poète ? Oui, Théophile Gautier, le Parnassien avant l’heure.


